Madame de Lafayette, La princesse de Clèves
La Princesse de Clèves
Comment ne pas apprécier cette écriture si particulière? A l'image de la cour, le premier tome n'est qu'apparence, surface et extériorité. Au fur et à mesure du livre, on rentre dans la vie de cette femme, au début partiellement, pour arriver dans l'intimité même de sa conscience et de ses sentiments. Comment ne pas comprendre ce trouble dans lequel se déchirent son amour et sa raison? Comment ne pas se sentir totalement troublé par les sentiments si forts qui l'animent et contre lesquels elle lutte sans cesse? Pourquoi ce refus de céder à son amour, même après la mort de son mari? La raison qu'elle en donne parait ,certes, légitime, mais elle ne me contente pas. Pourquoi se censurer et s'empêcher la passion? Pourquoi ne pas y céder? Désir de passion éternelle à jamais assouvie, désir de désirer sans cesse, d'être désirer à jamais, peur de l'engagement, du laisser-aller. Sa position dans tout le livre est une position de contrôle, d'auto-contrôle d'elle-même sur ses faits, ses gestes, ses sentiments...Le moment de l'aveu de son amour est une véritable bouffée d'oxygène dans laquelle on a l'impression de pouvoir enfin respirer! Mais on attend, toujours cette attente de l'union, d'un baiser...rien. Cet amour reste impalpable. On a toutefois un sentiment de suffisance à la fin de ce livre, d'un amour qui a vécu ce qu'il avait à vivre, mais le contrôle permanent est quelque chose qui représente une véritable souffrance, une douleur continuelle qui pourtant, apporte un certain contentement dans le renouveau continuel de la passion amoureuse et de la recherche désespérée de signaux presque invisibles la découvrant.
Comment ne pas apprécier cette écriture si particulière? A l'image de la cour, le premier tome n'est qu'apparence, surface et extériorité. Au fur et à mesure du livre, on rentre dans la vie de cette femme, au début partiellement, pour arriver dans l'intimité même de sa conscience et de ses sentiments. Comment ne pas comprendre ce trouble dans lequel se déchirent son amour et sa raison? Comment ne pas se sentir totalement troublé par les sentiments si forts qui l'animent et contre lesquels elle lutte sans cesse? Pourquoi ce refus de céder à son amour, même après la mort de son mari? La raison qu'elle en donne parait ,certes, légitime, mais elle ne me contente pas. Pourquoi se censurer et s'empêcher la passion? Pourquoi ne pas y céder? Désir de passion éternelle à jamais assouvie, désir de désirer sans cesse, d'être désirer à jamais, peur de l'engagement, du laisser-aller. Sa position dans tout le livre est une position de contrôle, d'auto-contrôle d'elle-même sur ses faits, ses gestes, ses sentiments...Le moment de l'aveu de son amour est une véritable bouffée d'oxygène dans laquelle on a l'impression de pouvoir enfin respirer! Mais on attend, toujours cette attente de l'union, d'un baiser...rien. Cet amour reste impalpable. On a toutefois un sentiment de suffisance à la fin de ce livre, d'un amour qui a vécu ce qu'il avait à vivre, mais le contrôle permanent est quelque chose qui représente une véritable souffrance, une douleur continuelle qui pourtant, apporte un certain contentement dans le renouveau continuel de la passion amoureuse et de la recherche désespérée de signaux presque invisibles la découvrant.
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