encore...
Ca ne va plus, claire ne peut plus. Elle va rentrer. Sur le début, c'était à moi de jouer, à moi la grande d'assurer, mais impossible d'affronter son image au travers de l'Autre...crises.
Demande à voir un psy...encore un renvoi à moi-même, bien qu'elle ne soit pas moi. J'ai peur de me fondre dans elle. Pourquoi fait-elle comme moi? Je me rends compte que la douleur de ceux que l'on aime profondément fait mal et détruit, parce qu'on se sent impuissant. Impuissance d'autant plus forte que ma problématique est très proche de son incapacité à dire, à mettre en mots ce qui, pour elle, est indicible. Et puis mal pour ma mère, parce que ses deux filles chez le psy, ca fait mal, probablement l'impression d'échec quelque part, maman qui cherche du réconfort à mes côtés, qui cherche une explication à travers moi, mais moi j'ai mal, et je ne peux pas rassurer.
J'ai peur d'être dure avec ma soeur, parce que sa souffrance est la mienne, et je ne vais pas pouvoir la supporter. A peine en parlons-nous avec maman que ma voix change, l'émotion est au bout des mots, au bout du silence entre les mots. Je cherche à dire et à mettre en mots, mais moi je le fais en-corps...que nous sommes proches finalement.
Ma mère a très peur pour elle, et moi je minimise, parce que je me dis qu'elle n'a qu'à dire, qu'elle va aller mieux au contact des autres, mais est-ce que je ne me voile pas plutôt la face?
Je me retrouve aussi face à un sentiment d'énervement face à la douleur de ma soeur qu'elle ne peut plus cacher...moi j'ai toujours cacher et minimiser pour ne pas faire mal aux autres, à ceux qui m'aiment...même au comble de la souffrance, en crisant chaque jour, plusieurs fois, j'ai caché, parce que voir l'autre souffrir me tue...et elle ne cache pas, et nous expose à la souffrance pure, et à notre incapacité...que je suis dure avec elle, et je m'en rends compte, ca me fait mal d'être ainsi...je ne veux pas qu'elle revienne, j'ai peur de moi face à elle, peur de me retrouver encore plus dans les troubles alimentaires pour assurer...il faut que j'assure...
L'écriture comme recours...mais pas comme refuge, jamais, parce qu'à double tranchant...j'écris pour me retrouver et je me perds encore plus, en interrigations, en découpage des mots qui en découvrent d'autres...voir ce qu'il y a au-dessous, mais pour quoi? est-ce que se connaître c'est être plus heureux? je ne sais pas...
Demande à voir un psy...encore un renvoi à moi-même, bien qu'elle ne soit pas moi. J'ai peur de me fondre dans elle. Pourquoi fait-elle comme moi? Je me rends compte que la douleur de ceux que l'on aime profondément fait mal et détruit, parce qu'on se sent impuissant. Impuissance d'autant plus forte que ma problématique est très proche de son incapacité à dire, à mettre en mots ce qui, pour elle, est indicible. Et puis mal pour ma mère, parce que ses deux filles chez le psy, ca fait mal, probablement l'impression d'échec quelque part, maman qui cherche du réconfort à mes côtés, qui cherche une explication à travers moi, mais moi j'ai mal, et je ne peux pas rassurer.
J'ai peur d'être dure avec ma soeur, parce que sa souffrance est la mienne, et je ne vais pas pouvoir la supporter. A peine en parlons-nous avec maman que ma voix change, l'émotion est au bout des mots, au bout du silence entre les mots. Je cherche à dire et à mettre en mots, mais moi je le fais en-corps...que nous sommes proches finalement.
Ma mère a très peur pour elle, et moi je minimise, parce que je me dis qu'elle n'a qu'à dire, qu'elle va aller mieux au contact des autres, mais est-ce que je ne me voile pas plutôt la face?
Je me retrouve aussi face à un sentiment d'énervement face à la douleur de ma soeur qu'elle ne peut plus cacher...moi j'ai toujours cacher et minimiser pour ne pas faire mal aux autres, à ceux qui m'aiment...même au comble de la souffrance, en crisant chaque jour, plusieurs fois, j'ai caché, parce que voir l'autre souffrir me tue...et elle ne cache pas, et nous expose à la souffrance pure, et à notre incapacité...que je suis dure avec elle, et je m'en rends compte, ca me fait mal d'être ainsi...je ne veux pas qu'elle revienne, j'ai peur de moi face à elle, peur de me retrouver encore plus dans les troubles alimentaires pour assurer...il faut que j'assure...
L'écriture comme recours...mais pas comme refuge, jamais, parce qu'à double tranchant...j'écris pour me retrouver et je me perds encore plus, en interrigations, en découpage des mots qui en découvrent d'autres...voir ce qu'il y a au-dessous, mais pour quoi? est-ce que se connaître c'est être plus heureux? je ne sais pas...
1 Comments:
Se connaître aide à être en accord avec soi
Freud a dit concernant la psychianalyse: "Son but n'est pas de guerir, mais d'aboutir à la recuperation de ses facultés d'agir et de jouir de l'existence."
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