perte de re-pères
A travers elle, je me vois...même attitude, même trop-plein, besoin d'extérioriser. Le corps est plein, il n'y a plus d'adaptation possible, tout sort, plus rien ne rentre. Refus des attentions, même les plus insignifiantes, refus des efforts de l'autre parce que l'autre a trop fait souffrir, parce que l'autre a entendu mais n'a pas donné de réponse. Répéter deux fois sa souffrance, son besoin d'exister à leurs yeux, le besoin de se faire une place, de trouver sa place au sein d'un cocon déjà tout formé.
Elle souffre, elle pleure, elle hurle..."je veux partir"...Ca me fait mal. Je sais pourquoi. Je comprends les deux partis et pourtant, je choisis plus celui de mon père. Je ne veux pas qu'il souffre, et ca me fait mal d'admettre que je pense cela. Il m'a fait mal, il s'y prend mal, mais je ne veux pas qu'il souffre. Quand il est loin et que je ne le vois pas,je conserve son image et je l'aime. La réalité est toute autre, mais peu importe, je ne veux pas qu'il souffre. Il m'a déjà perdu, ou tout du moins c'est ce qu'il pense, et il se rend compte qu'il perd ma soeur. les efforts, il commence à les faire, mais un peu tard. Là, Claire ne peut plus donner. Elle ne peut plus recevoir non plus, d'où ces cris et ces pleurs, qui remplacent les mots, parce que sa souffrance est pour elle indicible. Je la comprends, mais je ne veux pas couper ce contact avec mon père, c'est égoïstement le seul qu'il me reste, avec nos quelques appels téléphoniques, mais pour elle également. ne pas le voir est aussi quelque chose de très dur, d'autant plus quand lui dit oui, parce qu'il ne sait plus quoi faire, parce qu'il ne sait pas comment s'y prendre. ca me fait peur, j'essaie de ne pas penser, et je reste encore une fois en surface, je glisse, mais je ne plonge pas, les profondeurs m'effraient et me submergent ensuite...
Elle souffre, elle pleure, elle hurle..."je veux partir"...Ca me fait mal. Je sais pourquoi. Je comprends les deux partis et pourtant, je choisis plus celui de mon père. Je ne veux pas qu'il souffre, et ca me fait mal d'admettre que je pense cela. Il m'a fait mal, il s'y prend mal, mais je ne veux pas qu'il souffre. Quand il est loin et que je ne le vois pas,je conserve son image et je l'aime. La réalité est toute autre, mais peu importe, je ne veux pas qu'il souffre. Il m'a déjà perdu, ou tout du moins c'est ce qu'il pense, et il se rend compte qu'il perd ma soeur. les efforts, il commence à les faire, mais un peu tard. Là, Claire ne peut plus donner. Elle ne peut plus recevoir non plus, d'où ces cris et ces pleurs, qui remplacent les mots, parce que sa souffrance est pour elle indicible. Je la comprends, mais je ne veux pas couper ce contact avec mon père, c'est égoïstement le seul qu'il me reste, avec nos quelques appels téléphoniques, mais pour elle également. ne pas le voir est aussi quelque chose de très dur, d'autant plus quand lui dit oui, parce qu'il ne sait plus quoi faire, parce qu'il ne sait pas comment s'y prendre. ca me fait peur, j'essaie de ne pas penser, et je reste encore une fois en surface, je glisse, mais je ne plonge pas, les profondeurs m'effraient et me submergent ensuite...
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