Tuesday, August 07, 2007

encore

Encore le stress...il faut qu'elle parte, elle n'en peut plus...mais moi j'ai peur, peur du renvoi de ce qu'elle souffre, peur de devoir la soutenir, et peur de ma réaction, car quand je dois soutenir et que ca me fait mal, je suis aggressive et je rentre dans le tas, je ne suis plus douceur, mais aggressivité, et je ne veux pas ca...
Je me trouve tellement égoïste à penser: "comment vais-je me gérer dans sa douleur?", parce qu'en réalité, sa douleur est aussi la mienne,et quand je la vois en tant que spectatrice, je ne peux m'empêcher de prendre le parti de celui qui me fait souffrir en temps normal...

Et puis, renvoi à cette conversation que j'ai eu avec Coralie: "il a pris dix ans à s'en rendre compte et à revenir"...Ca m'a redonné espoir...mais encore une fois, je me sens faible rien qu'à l'idée de penser qu'il puisse revenir. je ne saurai pas comment l'accueillir...et je serai probablement aggressive parce que je l'aime (ca fait mal d'écrire ca), je ne pourrais pas le prendre dans mes bras, le contact m'effraie terriblement, il me bloque avec lui, comme avec mum d'ailleurs. Impossible de le voir souffrir, de le voir pleurer, je veux qu'il soit fort, qu'il soit le père, je ne veux pas qu'il soit homme. L'angoisse prend le dessus en cet instant,mais elle ne m'envahit pas trop quand même...tant que ma mère et ma soeur ne sont pas présentes, par la voix ou le corps, je gère...jusqu'à quand?

Je suis ouverte aux autres, ouvertes à la vie en ce moment, et ^paradoxalement, j'ai l'impression de me poser dans ma bulle...Pas une bulle, pas la forme ronde et douce, mais une sorte de couche protectrice que je pose face au monde extérieur pour que celui-ci ne m'atteigne pas...Les contacts physiques sont de moins en moins nombreux, ils me mettent mal à l'aise, je ne sais comment réagir avec eux...
Je retrouve également une impression d'intrusion lorsque nous sommes seules avec ma mère, à table ou bien dans un autre endroit, et elle ne parle pas, mais je ne suis pas à l'aise...pourquoi? Le silence me dérange, je me sens envahie alors qu'elle n'a rien dit. j'ai peur parce qu'elle peut me toucher, et j'ai peur d'être touchée, et submergée par les sentiments, donc je reste froide, et forte...je semble le décider en l'écrivant ainsi mais non, je ne décide de rien, je ne parviens pas à faire autrement et ca me dérange...

Je ne suis pas négative, ni pessimiste, même si c'est ce qui ressort de mon réçit, j'écris quand j'angoisse, et quand je suuis heureuse, j'arrête...la peur, la souffrance, l'angoisse sont productives, mais le bien-être l'est-il? pas chez moi...

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