mal de ventre

Ca y est, le mal de ventre reprend sa place. Je ne crise pas en dehors des repas, je fais surtout de gros repas, bien consistant, j'en reprends, et je mange tout jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, mais au moins, je ne crise pas le reste du temps. cependant, le corps, et surtout l'estomac et les intestins ne suivent pas, et j'ai mal au ventre...au secours...j'ai cependant l'impression de trouver une certaine stabilité alimentaire depuis une quinzaine de jours, à cela près que je grossis et que je ne supporte pas trop ca...j'espère que ca va passer...

les pensées du jour sont un peu ombragées par ce mal de ventre, et cette non évacuation...

ma psychanalyse

J'entame une psychanalyse, et je cherche la place pour l'y inscrire. Peur de perdre les mots, de les laisser glisser le long de ma mémoire jusqu'à ce qu'ils s'en aillent véritablement. je cherche une stabilité, un lieu de "pause", et je décide de m'installer ici.


Mon père est parti, nous laissant là, comme des objets, et dans ma relation avec Cédric, j'ai pris cette position d'objet. Objet que l'on frappe, objet avec lequel on joue, je suis objet entre les mains de l'homme. C'était avant, parce que désormais, je tente de m'affirmer en sujet par rapport à mon père, mais il est difficile de le faire, du fait de notre manque de communication chronique.

"double rupture" lors de la séparation: avec maman, et avec nous, claire et moi. Pas une séparation dite ainsi, mais une séparation vécue ainsi. Effectivement.

La peur d'oublier le mal, il faut m'en souvenir. Il faut se souvenir et du mal, et du bien, mais ne pas oublier le mal, car celui-ci peut ensuite faire défaut dans mon cerveau embrouillé.

La relation à l'homme se construit, elle, comme il faut, malgré une situation pas "normale". Mais avec le pair/père, difficile de construire dans le silence et l'absence.
Déception par rapport à lui, vision d'un amour passionnel, oubli du reste, sensation que je ressens.

Reflexions du jour.